La logistique du vin : une supply chain pas comme les autres
Avril, c’est un mois particulier dans le secteur du vin. Au moment où les rameaux commencent à grandir, où le sol se réchauffe, où de minuscules boutons commencent à dessiner les futures grappes, avant même la floraison, le monde vinicole est en effervescence : avril, c’est le mois qui commence par la semaine des primeurs à Bordeaux, puis qui se poursuit par des salons et des foires au vin, un peu partout en France, avant de se conclure par les concours et les palmarès de tous acabits.
Mais tout cela ne constitue que la partie émergée de l’iceberg. Celle dont on parle, les informations reprises en Une des pages locales et des télévisions régionales. Mais ce que l’on ignore très souvent, en particulier le grand public et les amateurs encore novices, c’est à quel point la logistique du vin conditionne in fine le sort de toute la filière, sa réussite ou ses échecs. Car le vin est un produit fragile, délicat, qui se gâte comme un rien et dont les contraintes sont fortes. Vivant, instable, hypersensible, le vin réclame une attention de tous les instants, faute de quoi il sera gâché.
D’où la nécessité, pour la filière, de mettre en place une organisation logistique d’une extrême rigueur, qui ne laisse rien au hasard et respecte scrupuleusement les moindres exigences de ce produit si raffiné, dont la France est fière d’être encore aujourd’hui, le premier pays producteur au monde.